France – Fin de vie : l’ordre des médecins, opposé à l’euthanasie, réclame une « clause de conscience »

« Si une assistance au suicide était acceptée, nous serons très attentifs : doit-il être accompagnateur ? Sûrement. Effecteur ? Je ne crois pas. Ce n’est pas son rôle », a estimé le président du Conseil national de l’ordre des médecins dans une interview publiée jeudi.

En annonçant le lancement d’une convention citoyenne sur l’aide active à mourir, Emmanuel Macron a relancé le débat sur la fin de vie. Par la voix de son président, l’ordre des médecins s’est déclaré jeudi 15 septembre « pas favorable à l’euthanasie » et considère que, si la France ouvre la possibilité d’une aide active à mourir, les médecins doivent bénéficier d’une « clause de conscience », dans une interview au Quotidien du médecin.

Cette prise de position intervient deux jours après la publication de l’avis du Comité consultatif national d’éthique (CCNE). Celui-ci a jugé possible, dans un avis publié mardi 13 septembre, une aide active à mourir à de strictes conditions, pour les adultes atteints de maladies graves et incurables, avec des souffrances physiques ou psychiques impossibles à apaiser et un pronostic vital engagé à moyen terme…