Même si des traitements innovants ont été développés pour améliorer le quotidien des personnes souffrant d’un diabète de type 1 (250.000 en France, 2,0 millions en Europe et 1,5 million aux Etats-Unis), ce type de diabète reste complexe à gérer et à équilibrer avec les solutions actuellement disponibles sur le marché lorsqu’il est hautement instable.
Hélène Lefebvre, directrice du projet DBL-hu chez Diabeloop raconte : « Une très faible proportion des personnes DT1 ont un diabète dit hautement instable. Il n’y a pas deux raisons identiques chez deux personnes différentes, les chercheurs ne comprennent pas à ce jour ce qui crée ce bouleversement physiologique et qui mène ces patients à avoir des variations brutales entre des glycémies très hautes et très basses glycémies, bien plus encore que les autres personnes avec un diabète de type 1. Plusieurs diabétologues nous ont dit que le DBLG1 System de Diabeloop fonctionnait bien et qu’il faudrait faire quelque chose pour ces patients et patientes-là. Nous avons donc mis en route le projet DBL-hu en gardant à l’esprit que nous allions devoir adapter l’algorithme pour ces personnes avec des physiologies très complexes à stabiliser. »…