Aux Etats-Unis, la FDA (Food and Drug Administration) a approuvé la première pilule numérique, équipée d’un petit capteur ingérable, dont le but est de s’assurer que le patient a bien pris son médicament ; lequel traite en l’occurrence des troubles psychologiques.
Techniquement, le procédé est très élaboré : l’intérieur de la capsule intègre des lignes imprimées (comprenant une antenne) à l’aide d’une encre faite de nanoparticules d’argent conductrices non toxiques. Lorsque la capsule entre en contact avec l’acide de l’estomac, un signal est envoyé au récepteur d’un patch porté par le patient. Le patch relaie alors l’information à un smartphone (par Blue-tooth), qui la transmet à son tour à un serveur et/ou à des personnes par le réseau cellulaire. Ce « Nano-DM » est ensuite dissout et évacué par les voies naturelles.
Cet exemple illustre bien les avancées et l’avenir « sans fil » de la santé connectée.
Pour une médecine à distance
Les avantages des nouvelles technologies pour le médical sans fil sont bien documentés. Le Département américain de la Santé et l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) ont beaucoup communiqué sur la modernisation des services de santé, citant des études qui détaillent l’utilité de ces nouvelles technologies.
On parle de médecine sans fil, qui englobe les dispositifs, produits et technologies permettant aux médecins, patients et soignants de diagnostiquer et de surveiller à distance les problèmes de santé, de gérer le traitement plus efficacement et d’accélérer la communication, la prise de décision et l’intervention…