France – La prise de Dépakine chez le père pourrait présenter un risque pour l’enfant, prévient l’ANSM

Plusieurs études préliminaires semblent indiquer un risque accru – mais bien moindre que celui que présente le traitement de la mère – si le valproate de sodium a été pris par le père au cours des trois mois qui précèdent la conception.

Le valproate de sodium, principe actif de la Dépakine et antiépileptique connu pour causer de graves troubles à des enfants dont la mère a été traitée alors qu’elle était enceinte, pourrait aussi présenter des risques s’il a été pris par le père, a prévenu jeudi 4 août l’agence du médicament.

Il existe un « risque potentiel de troubles neurodéveloppementaux chez les enfants dont le père a été traité dans les trois mois qui précèdent la conception », écrit l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) dans un courrier aux soignants. Mais, pour l’heure, il n’y a pas de donnée permettant de tirer des « conclusions définitives »précise l’agence. Elle recommande aux médecins d’envisager d’autres traitements, mais enjoint aussi aux patients sous valproate de ne pas arrêter d’eux-mêmes ce médicament, car leurs symptômes pourraient réapparaître…