France – Risques neurologiques et psychiatriques des formes longues de Covid-19

L’infection par le SARS-CoV-2 est à l’origine de symptômes d’allure neurologique, chez l’adulte comme chez l’enfant. A la phase aiguë, ces symptômes interrogent sur leur rapport avec l’infection virale, leur mécanisme et leurs conséquences sur le devenir des patients.

Leur survenue ou persistance au-delà de 4 semaines caractérise la forme longue du Covid-19, entité encore mal définie dont la sémiologie polymorphe est d’expression souvent neurologique ou psychiatrique. Ces formes fréquentes et insolites questionnent encore sur leur nature organique.

Toutefois, la possibilité de séquelles correspondant à des symptômes pérennes est désormais évoquée par plusieurs études de suivi de patients infectés.  Celles-ci touchent principalement la sphère neuro psychiatrique mais des symptômes persistants sur le long terme sont également observés dans d’autres systèmes, respiratoire, cardiovasculaire, neurosensoriels,  ou encore endocrinien (2-4).

Au-delà des symptômes, tels que la fatigue, la plainte mnésique, les difficultés de concentration, les insomnies avec sommeil non réparateur, les hypersomnies, les troubles de l’humeur, ou les douleurs limitées à des céphalées ou diffuses, plusieurs séries authentifient une baisse des performances cognitives dans près de 10% des Covid-19 longs, un an après l’infection (5-6)…