France – Chimiothérapies par fluoropyrimidines (5-FU) : l’Institut et la HAS actualisent leurs recommandations sur la recherche du déficit en enzyme DPD

L'Institut national du cancer et la Haute Autorité de santé (HAS) actualisent leurs recommandations de 2018 portant sur les modalités de recherche du déficit en enzyme DPD dans le cadre de chimiothérapies comportant des fluoropyrimidines (5-FU).

Chaque année en France, près de 80 000 personnes atteintes d’un cancer – principalement digestif, du sein ou ORL – sont traitées par une chimiothérapie à base de fluoropyrimidines (5-fluorouracile dit 5-FU et génériques), utilisés seuls ou en combinaison avec d’autres anticancéreux.

Les fluoropyrimidines peuvent entraîner des toxicités sévères (1 patient sur 5), voire des décès (entre 1 patient sur 100 et 1 patient sur 1000). Une partie de ces toxicités est liée à un déficit d’activité de la principale enzyme permettant l’élimination de ces médicaments, appelée dihydropyrimidine déshydrogénase (DPD)…